vendredi 25 septembre 2009

La lecture, ce vice impuni


« La grappa était très bonne. Merci également pour le livre de l'Arétin. Je comprends fort bien le sens général (et notre lettre à De Donato m'a heureusement appris un mot essentiel ["Sgualdrina" (catin, salope)], que j'aurais peut-être pu tout de même décrypter en considérant sa fréquence). Pour goûter les plus fines nuances du texte, il me faudra obtenir la collaboration de quelque petite fille italienne. J'y penserai. »


(Lettre de Guy Debord à Gianfranco Sanguinetti, 6 novembre 1969.)

A propos de la VIIIe Conférence de l'I.S.




« Quels effectifs faut-il prévoir?
Voici, à ma connaissance, les derniers chiffres :
section française : 10
section américaine : 4
section italienne : 3
section scandinave : 1 ou 2
Donc le chiffre maximum serait 19 – on n'aura certainement aucun nouveau participant d'ici à septembre. Si l'on suppose que chacun n'amène qu'une fille, 19 lits seraient suffisants. Pour tout ce qui est au-delà, le fouriérisme offrira certainement les solutions adéquates. »
(Lettre de Guy Debord à la section italienne de l'I.S., 20 juin 1969)